MISE A JOUR DU 14.07.2022 : C'est le bon jour pour s'intéresser au cas du ministre des Armées, bientôt de la guerre ?

Le parcours est édifiant, encore heureux que le cumul des mandats l'ait limité sinon. Dispersion, saut du coq à l'âne, survol sont au programme, sauf que là ça rigole plus avec la guerre en Ukraine. Un bon point, il a reçu la formation des réservistes de la gendarmerie, sauf si c'est de la complaisance.

Détail cocasse tout de même : Il est gendarme de réserve avec le grade de lieutenant. Dans ce cadre, il était le chef de peloton d'Alexandre Benalla (et de son compère Vincent Craze), qui sera accusé en juillet 2018 d'avoir violenté un couple de personnes venues manifester et usurpé la fonction de policier lors d'une des manifestations du 1er mai 2018 à Paris.

Il est nommé colonel au titre des spécialistes de la réserve à l'automne 20179. Il s’agit du même type de promotion dont avait bénéficié Alexandre Benalla, ce qui entraîne une réaction négative de l’Union nationale des personnels et retraités de la Gendarmerie, alors la plus grosse association de gendarmes, dont le président dénonce « ce secrétaire d’État nommé en catimini colonel à 31 ans peu après son entrée au gouvernement ».

Comme quoi le monde est petit. Bon, le procès des deux loustics c'est pour quand ?